Ciment McInnis : coup de cœur du jury du Prix Créateurs d’emplois du Québec

Pour favoriser l’économie régionale, Ciment McInnis a mis sur pied un solide programme de formation de la main-d’œuvre un an avant son ouverture. Résultat? Plus de 75% de ses employés sont Gaspésiens. Aujourd’hui, l’entreprise de Port-Daniel-Gascon emploie plus d’une centaine de travailleurs, dont 70 ont été embauchés en 2015 et 2016.

Avant même qu’elle débute ses opérations au printemps 2017, la construction de l’usine Ciment McInnis de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine avait permis la création de centaines d’emplois auprès de sous-traitants et de fournisseurs régionaux. Au plus fort du chantier en 2016, plus de 1500 travailleurs s’y côtoyaient chaque jour.

La région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine comprend 44 municipalités. Globalement, l’économie de la région repose surtout sur les industries bio-alimentaire, du tourisme et de l’énergie éolienne. En Gaspésie, où les forêts de conifères occupent 80% du territoire, l’industrie forestière a toujours joué un rôle économique important, tandis qu’aux Îles-de-la-Madeleine, l’exploitation de l’unique mine de sel au Québec stimule l’emploi depuis les années 80.

70 emplois temps plein

• Dans le domaine de l’industriel

Mine Raglan : coup de cœur du jury pour le Nord-du-Québec

Mine Raglan contribue à la prospérité du Québec de manière importante en injectant annuellement plus de 300 millions de dollars dans son économie et en fournissant des emplois de qualité aux communautés locales. Grâce à son programme Tamatumani, qui signifie second départ en inuktitut, 20% des quelque 1000 employés de Mine Raglan sont des Inuits.

Réduire ses coûts d’exploitation pour faire face à une conjoncture économique plus difficile se fait la plupart du temps aux dépens des emplois. L'entreprise coup de cœur pour la région administrative du Nord-du-Québec a développé une stratégie qui lui a permis de maintenir plus d’un millier d’emplois tout en réduisant substantiellement ses coûts d’exploitation.

Mesdames et messieurs, le gagnant du Prix Créateurs d’emplois dans la catégorie Coup de coeur pour la région du Nord-du-Québec : Mine Raglan, une compagnie Glencore!

Mine Raglan, une compagnie Glencore, est présente au sein de la région administrative du Nord-du-Québec qui s’étend au nord du 49e parallèle et couvre un peu plus de la moitié de la superficie totale du Québec, soit plus de 700 000 km carrés. Le Nord-du-Québec se distingue par ses importantes ressources hydroélectriques, minières et forestières, mais l’industrie touristique et les secteurs des biens et services, de l’administration publique et des services de santé participent également à son essor économique.

Maintien de 860 emplois

• Dans le domaine des ressources naturelles et des mines

Construction RIC : coup de cœur de la Côte-Nord

Entrepreneur général en génie civil, routier et industriel et en construction de bâtiments, Construction RIC a été fondé à Sept-Îles en 1980. En jumelant son expertise à celle de Construction LFG, l’entreprise souhaitait assurer sa pérennité. Depuis la transaction, son carnet de commande a déjà doublé en termes d’heures de travail, ce qui lui a permis de maintenir 48 emplois.

Pour développer un nouveau marché, la meilleure solution consiste souvent à s’associer à un partenaire qui y est déjà bien implanté. En passant aux mains de Construction LFG, l’un des plus importants constructeurs de l’Est du Canada, Construction RIC a non seulement enrichi son offre de services, mais aussi consolidé et diversifié de nombreux emplois.

L’entreprise arrive à maintenir son emploi dans la deuxième plus grande région administrative du Québec qui s’étend sur plus de 300 000 km carrés. Elle comprend 33 municipalités et 21 territoires, dont neuf sont habités par des communautés autochtones. Si l’économie de la Côte-Nord repose essentiellement sur l’exploitation et la transformation des ressources naturelles, ce sont les secteurs des soins de santé et des services sociaux, ainsi que du commerce de détail, qui emploient le plus grand nombre de personnes.

Maintien de 48 emplois

• Dans le domaine de l’ingénierie et de la construction

Moreau – succursale Val-d’Or : un coup de cœur signé Abitibi-Témiscamingue

Dans le but avoué de mieux répondre aux besoins des industries minières et forestières, Moreau a relocalisé, agrandi, modernisé et complètement réorganisé ses installations de Val-d’Or. En plus d’élargir sa gamme de services, ces investissements importants lui ont permis de créer 74 nouveaux emplois dans des secteurs traditionnels en 2015 et 2016.

Quand des secteurs économiques sont en pleine effervescence, comme c’est le cas pour les industries minières et forestières en Abitibi-Témiscamingue, il faut savoir saisir les opportunités qui en découlent. Morneau-Val d’Or l’a bien compris et se spécialise dans la fabrication métallique, l’installation d’équipements et la construction.

Située à l’extrême ouest de la province et comptant 65 municipalités, la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue est l’une des plus vastes régions du Québec avec ses 64 700 km carrés. Les richesses agricoles, forestières, minérales et hydriques de l’Abitibi-Témiscamingue en font une région unique dont l’économie et l’emploi sont en plein essor, notamment grâce au secteur de la transformation des matières premières.

74 emplois

• Dans le domaine de la fabrication et de la construction

Hydropothecary : coup de cœur Outaouais

Productrice et distributrice de cannabis à des fins médicales, Hydropothecary est située sur une ferme de 65 hectares dans le secteur Masson-Angers de Gatineau. Grâce à des investissements importants dans ses infrastructures et à l’embauche de personnel, l’entreprise est passée d’une production saisonnière à une production à l’année. Elle a créé 28 nouveaux emplois en 2015 et 2016.

Lancer une entreprise dans une industrie qui n’en est encore qu’à ses premiers balbutiements implique de créer ses propres standards. Constituée en octobre 2013, l’entreprise coup de cœur du jury en provenance de la région administrative de l’Outaouais s’est donnée pour mission de combiner les techniques de culture artisanale de cannabis à des fins médicales et la production de qualité avec les niveaux les plus élevés de service à la clientèle.

Cette entreprise se retrouve au sein de la région administrative de l’Outaouais, voisine de l’Ontario au sud, qui compte 67 municipalités réparties sur environ 33 000 km carrés. Au niveau économique, la région comporte deux réalités distinctes : celle de la zone urbaine, où l’on retrouve principalement des activités de services, et celle de la zone rurale, où dominent les exploitations forestières et agricoles. Depuis une quinzaine d’années, le secteur des technologies de l’information s’y est également développé de façon remarquable.

28 emplois temps plein

• Dans le domaine de la santé

Téo Taxi : coup de cœur Montréal pour le Prix Créateurs d’emplois du Québec

Si les chauffeurs constituent la plus importante catégorie d’employés, le virage vert pris par l’entreprise et la redéfinition des façons de faire de son industrie l’ont aussi amenée à créer des emplois liés au développement technologique, à la gestion de la qualité et de la performance, au service à la clientèle et à la mécanique électrique. Téo Taxi a ainsi créé 384 emplois en 2015 et 2016.

Cette entreprise met en évidence qu’il est possible d’allier développement économique et développement durable, en plus de complètement révolutionner une industrie longtemps stagnante. Officiellement en route depuis 2015, son équipe se développe au même rythme effréné que l’entreprise.

Téo Taxi a pris vie et évolue au sein de la région administrative de Montréal, qui est le pôle industriel le plus important du Québec, mais également un pôle majeur au niveau de l’enseignement et de la recherche. Son activité économique tourne principalement autour des entreprises de services, mais l’industrie de la fabrication et de la production de biens génère aussi de fortes retombées économiques. Enfin, la région de Montréal est particulièrement dynamique dans les domaines des technologies de l’information et des communications, des effets visuels, de l’aérospatiale et des sciences de la vie.

384 emplois, dont 321 à temps plein et 63 à temps partiel

• Dans le domaine du transport et du service

Les Services techniques industriels Marchand (STIM) ont créé de nombreux emplois

En fondant STIM en 2009, alors que le secteur industriel vivait un creux économique, David Marchand, président, voulait avant tout créer son propre emploi. L’entreprise, qui offre des services allant de la conception à la fabrication et l’installation d’équipements industriels, a créé 89 nouveaux emplois en 2015 et 2016.

Pour poursuivre sa croissance et diversifier ses activités dans un secteur hautement compétitif, la solution réside parfois dans l’acquisition d’un concurrent. L’entreprise STIM, spécialisée dans les services techniques industriels de haut niveau, a pu renforcer son équipe d’ingénierie multidisciplinaire et ajouter à son offre des services d’automatisation.

L’entreprise a été un coup de cœur pour le jury dans toute la région administrative de l’Estrie, qui regroupe 89 municipalités sur un territoire de près de 10 200 km carrés. Grâce à la qualité de ses structures d’affaires, à la proximité de marchés nord-américains et à la vitalité de ses petites et moyennes entreprises, l’Estrie se démarque en matière d’exportation et dans le domaine de l’industriel.

89 emplois dont 85 à temps plein et quatre à temps partiel

• Dans le domaine de l’industriel

Groupe Rémabec inc. : coup de cœur de la Mauricie

Groupe Rémabec est un pilier de l’industrie forestière. Principalement présent en Mauricie, mais aussi au Saguenay-Lac-Saint-Jean et sur la Côte-Nord, il emploie quelque 2000 personnes en forêt, dans ses usines et à son siège social de La Tuque. L’acquisition des usines de Kruger lui a non seulement permis de maintenir des centaines d’emplois, mais d’en créer 95 nouveaux en 2015 et 2016.

Dans l’industrie forestière comme dans bien d’autres domaines, les entreprises de transformation d’une même région sont souvent interdépendantes les unes des autres. L’entreprise Rémabec n’a pas hésité à prendre des risques majeurs pour acquérir la compagnie Kruger. Cette évolution lui a permis d’acquérir de nouveaux employés et faire perdurer l’économie locale de la région de la Mauricie.

La région administrative de la Mauricie s’étend sur un territoire de près de 40 000 km carrés, où se retrouvent 42 municipalités. Historiquement marquée par son économie industrielle, les secteurs du bois, du meuble, des produits métalliques, électriques et électroniques, ainsi que la transformation agroalimentaire et le tourisme, y sont aujourd’hui très dynamiques. La Mauricie s’est également engagée dans un mouvement de diversification, faisant davantage de place à des créneaux à forte valeur ajoutée.

95 emplois temps plein

• Dans le domaine des ressources naturelles et de l’industrie forestière

Établi dans la région de Québec depuis plus de 50 ans, le Village Vacances Valcartier a toujours été un important créateur d’emplois avec son parc aquatique extérieur, son camping, ses activités de rafting et son centre de glissades sur neige. Avec l’ajout d’un hôtel quatre étoiles et du plus grand parc aquatique intérieur du Québec, il a créé, transformé et maintenu 480 emplois l’an dernier. Pour toutes ces raisons, le Village Vacances Valcartier a reçu le Prix Créateurs d’emplois dans la catégorie Coup de cœur pour la région de la Capitale-Nationale.

L’industrie touristique crée chaque année des milliers d’emplois saisonniers et d’emplois à temps partiel dans la région de la Capitale-Nationale. Le Village Vacances Valcartier est une entreprise récréotouristique qui a réussi à concrétiser un projet qui transforme des centaines de ces emplois en postes permanents et à temps plein, en plus d’en créer de nouveaux.

La région administrative de la Capitale-Nationale, d’une superficie de près de 19 300 km carrés, compte 59 municipalités et occupe le 10e rang des régions du Québec pour sa superficie est ressource d’emplois et de réussites. Ses principaux domaines d’emplois sont la santé, l’éducation et l’administration publique, suivis du secteur manufacturier, de la construction et du secteur primaire.

480 emplois

• Dans le domaine du tourisme

La Voie Maltée, microbrasserie du Saguenay, nommée coup de cœur pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean

Fondée en 2002, La Voie Maltée est aujourd’hui bien implantée à Chicoutimi, Jonquière et Québec, où elle compte trois restaurants/brasseries, ainsi qu’à Saguenay, où elle a inauguré une toute nouvelle usine de production en 2015. Cette dernière a d’ailleurs suscité l’accueil de nombreux nouveaux employés au sein de la famille de la microbrasserie du Saguenay.

L’ambiguë, La Polissonne, La Fière-Pet, la Pure Laine font partie de toute une série de bières brassées et mises en canette à l’usine de production inaugurée en 2015 par Microbrasserie du Saguenay. L’ouverture de cette usine, combinée à une forte croissance, ont donné lieu à la création de 91 emplois à temps plein et temps partiel en 2015 et 2016.
Si l’appellation de ses produits est très inspirante, sa croissance et ses projets d’expansion le sont tout autant.

L’entreprise évolue chaque jour dans la troisième plus grande région administrative de l’entièreté du Québec, notamment avec ses 104 000 km carrés. Elle compte 49 municipalités et son développement économique est principalement axé sur l’exploitation des ressources naturelles. Si les secteurs de la foresterie, de l’aluminium, de l’hydroélectricité, de la construction et de l’ingénierie y sont particulièrement dynamiques, l’industrie de la transformation alimentaire, de plus en plus importante, montre un fort potentiel de développement tout comme le fait la Voie Maltée.

91 emplois dont 43 à temps plein et 48 à temps partiel

• Dans le domaine de l’alimentation, la production et la restauration